Le Pays Ségali

Pays Ségali Communauté est née le 1er Janvier 2017. Notre Communauté de Communes regroupe 23 communes du Ségala aveyronnais et comptabilise près de 18 000 habitants.
Les 23 communes membres de Pays Ségali Communauté sont : Baraqueville ; Boussac ; Cabanès ; Calmont ; Camboulazet ; Camjac ; Cassagnes-Bégonhès ; Castanet ; Castelmary ; Centrès ; Colombiès ; Crespin ; Gramond ; Manhac ; Meljac ; Moyrazès ; Naucelle ; Pradinas ; Quins ; Sainte-Juliette-sur-Viaur ; Saint-Just-sur-Viaur ; Sauveterre-de-Rouergue et Tauriac-de-Naucelle.

Situation du Pays Ségali en Occitanie
Pays Ségali Communauté, porte d'entrée du Département de l'Aveyron

Le Pays Ségali, porte d'entrée de l'Aveyron

Située au nord de la Région Occitanie et au Centre-Ouest du département de l’Aveyron, Pays Ségali Communauté marque la porte d’entrée de ce département par la RN88, voie de communication de grande importance, aujourd’hui en 2×2 voies depuis Albi et Toulouse et très prochainement jusqu’à Rodez.

Sa position stratégique le long de cet axe de communication, et entre deux agglomérations de la région Occitanie, en fait un territoire rural à forts enjeux démographiques, sociaux et économiques.

Le territoire de Pays Ségali Communauté est organisé autour de 3 bourgs-centres, Baraqueville, Cassagnes-Bégonhès et Naucelle. Il se situe aux portes de l’agglomération de Rodez et à moins de 30 minutes de celles d’Albi. Outre la RN88 en 2×2 voies, Pays Ségali Communauté est desservie par la ligne SNCF Toulouse-Albi-Rodez et ses deux gares, l’une à Baraqueville (gare de Carcenac-Peyralès) et l’autre à Naucelle.

Qui devinerait les rivières qu’il faut traverser pour aller d’un village à l’autre et les combes entre chaque mas ? Des ravins de près de quatre cents mètres, des fondrières, des gorges et des rivières… Montagnes basses, hautes plaines : Ségala terre trompeuse, pays à l’envers…

Joan Bodon

Le Ségala, une région naturelle

La région naturelle du Ségala, faisant partie intégrante du Massif Central, à son Sud-Ouest, se situe à cheval sur les départements de l’Aveyron et du Tarn. C’est une région de collines et de monts, appelées « Puech », traversée par le Viaur et ses nombreux affluents, et bordée, au Nord, par la rivière Aveyron, et au Sud, par le Cérou (dans sa partie tarnaise).


Située exclusivement sur le Ségala aveyronnais, Pays Ségali Communauté est marquée par des plateaux entaillés de nombreuses vallées. On parle alors du « Ségala des Cents Vallées », le « Pays des Cents Vallées ». Ce Ségala, compris entre 250 m et 800 m d’altitude, offre alors des paysages contrastés entre fonds de vallées encaissées, sauvages et boisées et plateaux où domine l’activité agricole.

Le terme « Ségala » (de l’occitan « ségalar ») fait son apparition vers 1870 et provient de « ségal », le seigle, et désigne une « terre à seigle », siliceuse, acide, et donc de mauvaise qualité, sur laquelle il n’était possible de cultiver qu’une céréale peu exigeante : le seigle. À cette époque, on nommait les habitants du Ségala, les « Ségali » !

C’est ainsi que notre communauté de communes, installée sur ce ségala aveyronnais, a pris pour nom Pays Ségali Communauté.

Carte IGN du Pays Ségali
Les 23 communes au sein de Pays Ségali Communauté
Point-de-vue Meljac
Paysage remarquable du Ségala

Le Viaduc du Viaur, à l'origine de l'essor du Ségala

À l’origine, le Ségala est donc une terre pauvre qui ne permettaient pas de cultiver une autre céréale que le seigle.

Si on imagine le paysage agricole du Ségala il y a 150 ans, il était composé de plateaux couverts de landes et de bois, et de vallées où se concentraient l’habitat et les cultures, les sols y étant plus riches en alluvions. On y cultivait alors le seigle. Mais les rendements étaient faibles et les Ségali pauvres.

C’est l’arrivée de la chaux qui changea la destinée de ce territoire aveyronnais. En effet, elle permit d’amender les sols du Ségala et ainsi le développement de l’agriculture. Elle arriva tout d’abord de Carmaux par l’intermédiaire de propriétaires aisés en raison du coût élevé de son transport. Mais la crise agricole de la fin du XIXe siècle mit à mal ce développement.

C’est grâce à la construction du viaduc ferroviaire du Viaur, en 1902, par Paul Bodin, et l’ouverture de la ligne Carmaux-Rodez, que le Ségala prit un véritable essor économique. 

La chaux peut alors arriver par trains entiers sur le Ségala et permet de réduire significativement l’acidité naturelle de cette terre. Les plateaux commencent alors à être défrichés pour y cultiver le blé, le maïs, qui remplacent progressivement le seigle. Les fonds de vallées sont alors abandonnés et gagnés, au fil du temps, par la forêt.

Les rendements deviennent ainsi bien meilleurs et de nouveaux engrais et cultures font leur apparition en Ségala : pomme de terre, betterave, trèfle. Vers les années 1920 et 1930, la mécanisation de l’agriculture permet un nouvel essor.

Viaducs du Viaur
Le Viaduc du Viaur

Enfin, vers 1950 et 1960, le Ségala fait partie des plus beaux terroirs agricoles de France méridionale. C’est une véritable transformation économique et paysagère qui s’est opérée en Ségala avec la révolution agricole conjuguée à celle des transports.

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